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L’art tunisien dans la Ville lumière

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L’art tunisien dans la Ville lumière  Empty L’art tunisien dans la Ville lumière

Message  Adminos Ven 22 Mar - 11:50

L’art tunisien dans la Ville lumière  1363817389_n1-2col Tun Art Days à Paris

Deux conférences de presse viennent de se tenir simultanément à Tunis et à Paris pour présenter une grande manifestation baptisée Tun Art Days dont le coup d’envoi a eu lieu le 17 du mois courant dans la Ville lumière pour se prolonger jusqu’au 26 mai prochain.
Lors de sa dernière présentation de l’événement à Tunis, Mohamed Boudhina a tenu tout d’abord à remercier les artistes qui ont accepté de partager cette aventure moyennant des cachets raisonnables ; ce qui encourage, selon ses dires, les organisateurs, à aller de l’avant pour créer une plateforme artistique tunisienne en Europe. « Si les réseaux ne manquent pas pour nos voisins algériens et marocains établis en France, ce n’est pas le cas pour nos artistes tunisiens », a fait savoir le directeur de Jackpot Production.

Cette opération, explique-t-il, est l’œuvre de deux structures dont l’ambition est commune ; Tuni Culture et Jackkkpot qui se sont lancées dans une aventure artistique et culturelle pour créer le premier festival culturel tunisien à l’étranger. Tun Art Days se propose en tant qu’ événement itinérant qui vise à promouvoir la scène artistique tunisienne au-delà de ses frontières. Pour sa première édition, la manifestation jette l’ancre à Paris pour atteindre Paris et Nice en 2014 puis Paris, Nice et Lyon en 2015, puis, Paris, Nice, Lyon et Toulouse en 2016.

Pour présenter brièvement ces deux structures, rappelons que Tuni culture est une association culturelle dont l’objectif principal est la promotion et le rayonnement du patrimoine, de l’art et de la culture tunisienne. Jackpot production choisit les artistes en fonction d’un coup de cœur humain et artistique et les accompagne dès leurs débuts pour les emmener plus loin que leurs ambitions.

Les spectacles (dont les prix d’accès varient entre 12 et 25 euros), auront lieu chaque dimanche jusqu’au 26 mai au Théâtre Gymnase Marie Bell , un monument historique du 19ème siècle dont l’inauguration remonte à 1820 et au Théâtre la Reine Blanche, beaucoup plus récent qui a ouvert ses portes en 2006.

Quant au programme, on a choisi pour cette première édition, trois volets : théâtre, musique et exposition de photos. Cela n’empêche qu’on pense déjà à inclure dans les prochaines sessions, d’autres disciplines comme la danse, le cinéma et les arts plastiques.

Tun Art days a ouvert le bal avec le théâtre. Raja Farhat a présenté le 17 mars à la Reine Blanche, « Bourguiba dernière prison 2 », une œuvre racontant la biographie du « combattant suprême » à travers plusieurs péripéties : les victoires, les défaites et les vicissitudes de la vie politique. Dans un style attrayant, non dépourvu d’humour malgré la gravité du contexte, la pièce évoque aussi la vieillesse, la maladie et la déchéance d’une fin de règne.

Ce 22 mars, aura lieu au Centre d’animation Paterne des Peupliers, le vernissage d’une exposition de photos, « Reflets de femmes », dédiée à la femme maghrébine signée , Sabrina Belkhouja (Tunisie), Rym Laâredj (Algérie) et Samira Bounemcha (Maroc-Tunisie), avec la participation de Hend Zouari au Kanûn.

Le 7 avril : spectacle de Sezam Project et Nawel Ben Kraiem à la Reine Blanche. Sezam Project proposera un panorama haut en couleur avec des mélodies surprenantes, influencées par le jazz, la world music, le groove, la musique moderne ; le son de Sezam, c’est le mélange des genres. Nawel Ben Kraiem (chant et guitare) sera accompagnée de Remy Laurent (guitare-korg), Nicolas Bauer (basse- sampler) et Lewis René (batterie).

Le 14 avril au Gymnase: « Entre les deux rives-Fusion flamenco » avec Syrine Ben Moussa.

Ce spectacle réunit des musiciens des deux rives de la Méditerrané , maghrébins et espagnols pour proposer des musiques d’ici et d’ailleurs en langues arabe et espagnole.

Dans « Passerelle hispano-mauresque », Syrine chante sur les rives de la diversité, rendant ainsi hommage à la musique arabo-andalouse, aux classiques médiévaux et à de grandes figures du 20ème siècle, telles que l’inoubliable, Hédi Jouini.

Le 21 avril au Gymnase: « Made in Tunisia Back » by Lotfi Abdelli qui, avec la complicité de Chedly Arfaoui pour la mise en scène, donne à voir une performance d’un grand théâtre.

Avec son humour ravageur, Lotfi Abdelli passera au peigne fin, tous les travers de la société tunisienne.

Le 28 avril au Gymnase: « Efcha mon amour », le nouveau one man show de Wajiha Jendoubi, en cours de réalisation.

Le 5 mai à la Reine Blanche , les frères Mraihi, Amine (oud) et Hamza (kanun) présenteront « Perpétual motion ». Loin des stéréotypes musicaux, les deux musiciens prodiges brandissent leurs instruments en signe d’invitation au voyage et au rêve dans un univers où les frontières et les barrières sont abolies. Leur musique est une recherche continue de nouvelles sonorités et fusions de diverses influences musicales.

Le 12 mai au Gymnase : « Klem ellil, zéro virgule » de Taoufik Jebali avec Kamal Touati, Raouf Ben Amour et autres comédiens de renom. Le 17 mai à la Reine Blanche : « Stand by » de Moez Gdiri, avec Fayçal Lehdhiri et Bassam Elhamraoui. Les protagonistes ont tenté de faire une pause (stand by) pour vivre une expérience grâce à un univers fantastique tiré d’un pseudo réalité de film ou de dessin animé.

Le 26 mai au gymnase : clôture de Tun Art Days avec BVendir man, Samsa et Hatem Karoui. Trois formations qui se sont imposées sur la scène artistique dans nos murs et hors de nos frontières. Samsa est le fruit de rencontre entre deux artistes tunisiens résidant à Paris, Sana Sassi et Skander Guetari ,bercés depuis leur tendre enfance par la musique orientale et occidentale.

Bendir man est quant à lui, le plus grand phénomène musical de ces dernières années en Tunisie. C’est Bayrem Ben Kilani, alias Bendir man (chant et guitare), un artiste hors système, loin des sentiers battus, dont les chansons courtes et fort entrainantes contiennent des paroles profondes sur un ton railleur et pertinent, qui a une excellente formation musicale avec lui : Radhouen (basse), Selim (violon), Wael (clavier), Taha (batterie) et Amine (percussion).

Enfin, Hatem Karoui, (slameur et comédien) et Sabri Mosbah, (guitariste, pianiste et chanteur), offriront au public parisien, un spectacle intitulé « KIF KIF » ; un univers fait de musique, de chant, de slam et de théâtre, un hymne à l’amour et à la femme.

Souhaitons bon vent à cette manifestation qui se veut être la vitrine de l’art tunisien en France !


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