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Les salafistes infiltrent l'armée et la police : mode d’emploi

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 Les salafistes infiltrent l'armée et la police : mode d’emploi   Empty Les salafistes infiltrent l'armée et la police : mode d’emploi

Message  Adminos Mer 2 Oct - 9:26

 Les salafistes infiltrent l'armée et la police : mode d’emploi   1-10-2013-19-27-56j L’hebdomadaire Akher Khabar , vient de révéler dans son édition de mardi 1er octobre , que des directives ont été données , depuis 3 mois , par des dirigeants salafistes à leurs adeptes pour infiltrer l'armée et la police , et leur demandant de se raser la barbe et de porter des habits ordinaires, lors des entretiens de recrutements pour ne pas éveiller les soupçons .
Il assure que la hiérarchie militaire qui a été informée de cette nouvelle orientation des organisations terroristes, a démasqué 8 nouvelles recrues salafistes .
Dans un parallèle entre les systèmes de contrôle avant et après 14 janvier , Akher Khabar a relevé plusieurs défaillances dans le filtrage des jeunes qui veulent faire leur service militaire ou postuler à un poste dans la police nationale . L’hebdomadaire indique que le contrôle ne s’exerçait plus au niveau local ( à l'échelle du poste de police ) , mais uniquement au niveau central : les services de l'orientation (Irchad ) et les services spécialisés . Le bulletin n°2 qui indique l'obédience politique du postulant n'est plus à jour, ni ne contient toutes les données qui sont frappées d’obsolescence au niveau des registres sous l’effet de l'amnistie qui efface les chefs d'inculpation et les mentions politiques qui s'y rapportent. La même source déplore, également, l'absence de contrôle après le recrutement et à l'issue de la formation de l'intéressé, selon les règles précédemment en usage.
Akher Khabar révèle que cet état de choses, qui trouve son origine dans le manque de personnel , la gabegie qui prévaut au département de l'Intérieur et l'abandon pur et simple des réflexes du métier ,acquis avant le 14 janvier , mais oubliés depuis , a amené à découvrir ,après coup , 90 salafistes dans les rangs de l'armée et de la police .
Une partie de ces salafistes démasqués étaient révoqués avant la révolution , mais réintégrés ultérieurement .Un lot a été intégré en application de l'amnistie générale de février 2011 , et un troisième s'est glissé dans les rangs des forces de l'ordre et de l'armée à dessein , mais qui n'a pas été démasqué par manque de contrôle à l'accès à ces deux corps .
La même source énumère des cas de salafistes infiltrés dans l'armée et la police découverts ces derniers mois : en plus des 8 nouvelles recrues militaires démasquées par la hiérarchie , mentionnées plus haut , le journal évoque le cas d'une jeune fille de la cité Ettadhamen , recrutée dans le corps de la police .Son frère djihadiste a voulu l'empêcher de rejoindre les forces de sécurité considérées à ses yeux des Taghouts , et a tenu à la dissuader , même après son recrutement , lui promettant , de Libye où il est parti suivre un entraînement militaire dans un camp terroriste , de lui procurer 1000 dinars par mois si elle quitte le corps de la police. En découvrant ces données, et l'orientation de son frère, les services de l'Intérieur ont décidé de la révoquer .
L’hebdomadaire cite un autre exemple, celui de 3 agents fraîchement recrutés qui préfèrent s'isoler durant leur stage ; la hiérarchie a décidé de mettre fin à leur stage lorsqu'elle s'est aperçue qu'ils ont rejoint un groupe salafiste extrémiste en compagnie duquel ils font la prière.
Un autre agent des services communs au ministère de l'Intérieur passait la nuit à prier avec un groupe salafiste à Zaghouan sans s’atteler aux tâches qui lui étaient assignées, et qui a refusé de se soumettre à une consultation médicale effectuée par un médecin femme parce que c'est illicite (haram).
Ces exemples révèlent le dysfonctionnement dans le département de l’Intérieur, l'état d'esprit des cadres moyens qui subissent les pressions de toute part et perdent les réflexes et les règles d'usage du métier , et mettent en lumière les défaillances qui sont le plus souvent exploitées par les salafistes pour s'infiltrer dans ce corps afin d’obérer son efficacité .
Adminos
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