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Crise financière: Chacun pour soi, l'Europe se divise

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Crise financière: Chacun pour soi, l'Europe se divise Empty Crise financière: Chacun pour soi, l'Europe se divise

Message  amor souki Ven 3 Oct - 22:58

L'heure où les Etats-Unis espèrent sortir de la crise avec l'adoption par le Sénat du plan Paulson, destiné à sauver leur système financier, les Européens se sont déchirés et sur la gravité de la crise et sur la manière de la résoudre.

Le conflit révèle deux conceptions du sauvetage européen : d'un côté, l'approche fédérale, prôné par les Français, le Benelux et la Banque centrale européenne (BCE) et les banques privées allemandes; de l'autre, le "aide-toi, le ciel t'aidera", version optimiste du "sauve qui peut", défendu par Berlin et appliqué avec célérité par l'Irlande.

La crise est déclenchée par le cavalier seul de Dublin, qui décide unilatéralement mercredi midi, de garantir pendant deux ans l'intégralité des dépôts de six grandes banques irlandaise. Une bagatelle de 400 milliards d'euros, deux fois son produit intérieur brut!

Le premier ministre britannique Gordon Brown l'apprend par la radio. Il est en porte à faux, lui qui vient d'annoncer que la garantie des dépôts britanniques était généreusement portée de 35000 à 50000 livres. Les banques anglaises, qui se voient exclues du plan même lorsqu'elles sont établies en Irlande, crient à la distorsion de concurrence.

La réalité est encore plus grave : l'Irlande adopte une attitude non coopérative, qui risque d'attirer tous les capitaux d'Europe et de déstabiliser ses voisins de l'Union européenne (UE).

La présidence française de l'UE réfléchit alors à une initiative européenne, et multiplie les propositions. Mais les Allemands la font exploser en direct, provoquant une grave crise entre les deux capitales.

A 18h27 mercredi, l'agence Reuters, informée par une ambassade à Bruxelles, annonçait qu'un plan français prévoit de créer un fonds fédéral européen de 300 milliards d'euros pour renflouer les banques. Rien à voir avec les propos tenus le matin par le Premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, qui indiquait que l'Europe n'avait pas besoin de "plan Juncker" parce que la situation des banques européennes était assez saine...

Berlin met sept minutes à réagir. C'est "Nein", fait savoir le ministre des Finances Peer Steinbrück. Une réaction si prompte que Paris accuse Berlin d'être à l'origine de la fuite.

Les accusations fusent entre Paris et Berlin : "Tout le monde cogite, mais M.Steinbrück n'aime pas les propositions et les tue par avance. Il ne veut pas la moindre dépense, d'autant que le pays est en campagne électorale", accuse l'entourage de Sarkozy.

Les Français nient avoir fait des propositions chiffrées. En réalité, c'est le Premier ministre néerlandais Jan-Peter Balkenende qui a proposé lors de sa rencontre avec Nicolas Sarkozy, que chaque Etat verse 3 % de son produit intérieur brut (PIB) européen au fameux fonds, qui resterait géré par les Etats mais dont les conditions d'octroi seraient régies par des règles européennes. Une taquinerie aux critères de Maastricht, et qui permet, par un calcul rapide, d'aboutir à la somme astronomique de 350 milliards d'euros.

Le refus politique allemand, contesté par une partie de la presse outre-Rhin, est sans appel et menace la réunion prévue si possible samedi à Paris, où Nicolas Sarkozy a convié ses partenaires européens du G8 (Royaume-Uni, Allemagne, Italie) ainsi que la Commission, la BCE et M. Juncker. "Cette proposition de fonds n'a pas été faite en accord avec l'Allemagne, indique l'entourage de la chancelière Angela Merkel. Nous ne la considérons pas comme praticable. Il faut rétablir la sécurité et la confiance sur les marchés financiers, mais cela ne doit pas passer par un fonds européen centralisé, car l'Union européenne est fondée sur la subsidiarité". Pour Merkel, une telle initiative conduirait les Européens à se déchirer immédiatement, pour savoir quelles pertes indemniser et combien verser à tel pays.

Un fonds fédéral est aux antipodes de la vieille conception allemande, qui plaide, depuis Maastricht et sous la pression des Lنnder, pour une déconcentration des pouvoirs. De même qu'ils ont toujours refusé le concept français de gouvernement économique, les chanceliers Helmut Kohl et Gerhard Schrِder se sont battus contre l'émergence d'un budget fédéral, ne serait-ce que pour réduire leur facture à l'Europe.

"Une Union de transferts financiers est aussi peu probable qu'une famine en Bavière", assurait en 1998 le ministre-président conservateur de Bavière, Edmund Stoiber. Cette vision se trouve accentuée par la campagne électorale allemande, alors que la vertu budgétaire et la subsidiarité sont portées par la gauche et la droite.

Le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker et la Commission européenne connaissent assez les réticences allemandes pour ne pas avoir imaginé un tel plan, préférant parler de coordination.

Mais le camp intégrationniste (France, Belgique, Pays-Bas) estime qu'il y a urgence. Et ils ont deux soutiens de taille : celui du parrain de la finance allemande, Josef Ackermann, président de la première banque du pays, la Deutsche Bank, et surtout celui de Jean-Claude Trichet, président de la BCE.

Depuis une semaine, Trichet appelle les Etats au secours. La BCE a inondé pendant des mois le marché de liquidités pour sauver les banques de la syncope. En échange, les banques doivent lui confier des actifs en garantie. Au fil du temps, ces actifs sont de qualité de moins en moins bonne et le bilan de la BCE s'en est trouvé fragilisé, comme celui de la Réserve fédérale américaine. Les gouvernements doivent intervenir. "Nous avons besoin d'une solution viable", a dit Trichet aux dirigeants belges et néerlandais qui étaient au chevet de Fortis ce week-end.

* Feu vert du Sénat US au plan Paulson

Le Sénat américain a adopté avant-hier soir à une large majorité, une version amendée du plan de sauvetage du système financier, renvoyant la balle dans le camp de la Chambre des représentants, qui pourrait se prononcer, à nouveau, sur le texte aujourd’hui.

Les sénateurs ont voulu adresser un message sans ambiguïté aux marchés financiers, approuvant par 74 voix contre 25 la nouvelle mouture du plan élaboré par le secrétaire du Trésor, Henry Paulson.

Cette première étape franchie, les représentants vont devoir se pencher une seconde fois sur le texte -sans doute aujourd’hui- dont ils avaient rejeté la première version lundi.

Outre le déblocage de 700 milliards de dollars destinés à purger les marchés des actifs douteux, le plan contient des dispositions de réduction d'impôts et un relèvement du plafond de garantie des dépôts bancaires qui passe de 100.000 à 250.000 dollars.

Le plan doit permettre de stabiliser les marchés du crédit et du crédit interbancaires, afin d'éviter que la crise financière ne plonge l'économie américaine dans une dépression.

Alors que les représentants républicains avaient été montrés du doigt lors du rejet intervenu lundi, le président américain George Bush a salué le travail bipartisan qui a conduit à l'adoption par les sénateurs.

Dans un communiqué, Bush a de nouveau insisté sur la nécessité que la chambre basse américaine suive l'exemple donné par la chambre haute.

"Avec les améliorations que le Sénat a apportées, je crois que les membres des deux partis à la Chambre des représentants peuvent soutenir cette loi", a estimé Bush.

Le Quotidien

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Message  amor souki Lun 6 Oct - 18:33

Crise financière: Chacun pour soi, l'Europe se divise Inter-11Crise financière internationale: Le mini-sommet de Paris rassurant mais peu incisif


  • Controverses autour du pacte de stabilité
    Le Temps-Agences - Les dirigeants des quatre grandes économies européennes ont tenté de rétablir la confiance lors d'un mini-sommet à Paris consacré à la crise financière, mais la banque allemande Hypo Real Estate luttait toujours pour sa survie hier, après l'échec de son plan de sauvetage.

    Apparues divisées ces derniers jours, la France, l'Allemagne, l'Italie et la Grande-Bretagne se sont engagées samedi à agir de façon coordonnée pour protéger leurs banques en difficulté et tenter de réformer l'architecture financière mondiale.

    Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a estimé hier que les décisions prises constituaient "une réponse coordonnée à une situation très sérieuse", reconnaissant toutefois que les Européens n'ont pas "la même unité que les Américains".

    Chaque pays doit "prendre ses responsabilités au niveau national" face à la crise des banques mais sans porter atteinte aux intérêts des autres Etats européens, a souligné samedi la chancelière allemande Angela Merkel, qui a mis en cause l'Irlande. En garantissant unilatéralement les dépôts de ses propres banques, celle-ci a provoqué un dangereux afflux d'épargne en provenance d'autres pays européens.

    A l'issue de trois heures de discussions, le président français Nicolas Sarkozy, Mme Merkel et les Premiers ministres britannique Gordon Brown et italien Silvio Berlusconi ont souhaité l'organisation d'un sommet international "le plus tôt possible" pour revoir les règles du capitalisme financier.

    Organisateur du sommet, M. Sarkozy, président en exercice de l'Union européenne, a jugé que "la Commission européenne devrait faire preuve de flexibilité dans l'application des règles en matière d'aide d'Etat aux entreprises, comme dans les principes du marché unique".

    Plusieurs banques dans différents pays européens ont dû être renflouées, voire nationalisées, avec de l'argent public, ce qui en principe peut constituer une entorse aux règles européennes sur la concurrence.

    Le président français a aussi relevé que "l'application du pacte de stabilité" (qui prévoit des critères stricts de dette et de déficit pour les pays de la zone euro), "devrait refléter les circonstances exceptionnelles dans lesquelles nous nous trouvons".

    Ce point délicat a fait l'objet d'interprétations divergentes, le président de l'eurogroupe Jean-Claude Juncker affirmant aussitôt que le pacte devait être respecté "dans son intégralité".

    M. Barroso a jugé, dans un entretien publié hier par le quotidien français Le Parisien, qu'il appartenait aux ministres des Finances européens d'accepter "au cas par cas des ajustements qui pourraient être nécessaires à tel ou tel pays".

    Alors que les dirigeants européens tentaient de rassurer marchés et épargnants par leur démonstration d'unité, la banque allemande Hypo Real Estate jouait sa survie, après l'échec du plan de sauvetage de 35 milliards d'euros mis sur pied quelques jours plus tôt.

    Le consortium de banques impliquées dans cette opération "a refusé de fournir les lignes de liquidités" prévues, selon un communiqué de la banque. Selon la presse allemande, les besoins d'argent frais se révèleraient plus importants que prévu.
    qui em personnes, et éviter un risque de propagation d'une potentielle faillite à toute l'économie.

    Pour le deuxième week-end consécutif, les gouvernements belge et luxembourgeois étaient à nouveau hier au chevet du bancassureur « Fortis », dont les activités néerlandaises ont été nationalisées par La Haye.

    Le ministre luxembourgeois de l'Economie Jeannot Krecké a confirmé à la radio RTL que la banque française BNP-Paribas était un repreneur possible pour le reste du groupe et qu'une décision devait être prise hier soir, avant l'ouverture des marchés.



    Le Temps


    [url=mailto://][/url]

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Message  RuSpInA Lun 6 Oct - 22:38

Le 06 octobre 2008 est une date à retenir pour la bourse de Tunis comme une journée aux allures de krach, avec 38 régressions, de plus de 5% pour la plupart, :pale: :pale: et seulement deux petites hausses, dans le sillage des indices européens, eux-mêmes accablés par les nouvelles de Wall Street. Après une baisse historique vendredi de 2,44%, le TUNINDEX est tombé de 4,88% à 3119,89 points, record battu, dans un volume de 6,634 MD. Difficile d’imaginer une réponse plus claire aux interrogations sur les séquelles de la crise sur la BVMT.

Résolus à faire face à la débâcle bancaire, les dirigeants européens tardent à s’accorder sur une attitude conjointe devant un compromis difficile entre les intérêts communs et nationaux, une tache compliquée sous la menace de la récession. A Londres, Paris et Francfort, les indices respectifs ont chuté de 4,5% en moyenne. Aux Etats-Unis, l’adoption du plan paulson est passée en second rang, après les chiffres déprimants de l'emploi publiés vendredi, qui ont fortement retenti en bourse. Parallèlement, le tableau est aussi sombre sur les places du golf, à Riadh (-9,81%), Dubaï (-7,61%) et Abou Dhabi (-5,61%).

Contrairement à la journée de vendredi, le courant vendeur n’a pas trouvé de contrepartie acheteuse, comme en témoignent les 25 réservations à la baisse. Ainsi, ASSAD et en repli de 6,08% à 12,960 DT, de même que BT qui clôture à 115,510 DT. ARTES et STAR sont en baisse de 6,07%, respectivement à 10,810 et 92,320 DT, tout comme MONOPRIX qui termine à 126,880 DT. BH cède 6,06% à 28,170 DT alors que TUNISIE LEASING est à 25,580 DT, en baisse de 6,05%. En tout, ce sont 14 valeurs qui finissent la journée sur plus de 6% de perte.



Par Karim Bouaziz

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Message  amor souki Mar 7 Oct - 22:07

AFP - mardi 7 octobre 2008, 18h01





Crise: l'Europe se mobilise en renforçant la protection de ses épargnants

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Les Européens, longtemps accusés d'inaction ou d'improvisation face à la crise financière, ont pris mardi leur première mesure commune concrète en décidant de renforcer la protection bancaire minimum de leurs épargnants pour éviter tout mouvement de panique.
Les ministres des Finances de l'Union européenne, réunis à Luxembourg, se sont mis d'accord pour plus que doubler cette garantie de remboursement de 20.000 à jusqu'à 50.000 euros.
"Nous sommes convenus que tous les Etats membres allaient, pour une période initiale d'au moins un an, fournir une garantie de protection de dépôt pour les particuliers d'un montant d'au moins 50.000 euros", souligne une déclaration commune adoptée par les 27 pays.
Le texte souligne toutefois que "de nombreux Etats" souhaitent aller plus loin, en relevant le seuil minimum "à au moins 100.000 euros". Les Pays-Bas ont aussitôt annoncé qu'ils allaient relever jusqu'à ce niveau leur propre de garantie bancaire pour les dépôts.
La Commission européenne a été chargée de mettre rapidement en musique cette déclaration commune d'intention. Elle devrait aussi proposer de réduire fortement -à quelques jours au lieu de parfois plusieurs mois actuellement- les délais de remboursement des déposants en cas de faillites de leurs banques, selon une source européenne.
L'accord trouvé à Luxembourg est moins ambitieux que l'objectif européen initial qui était de porter le seuil minimal à 100.000 euros pour tous. Mais plusieurs pays de l'UE, notamment de nouveaux Etats membres d'Europe de l'Est, ainsi que le Danemark ou la Finlande, ont fait valoir qu'un tel montant aurait été trop lourd à assumer budgétairement pour eux.
En relevant ce seuil, les pays européens veulent rassurer les petits épargnants de plus en plus inquiets face à l'ampleur de la crise financière mondiale.
Ils souhaitent aussi afficher un front commun après les stratégies du chacun pour soi suivies jusqu'ici par les pays pour sauver leurs banques ou rassurer les petits déposants. Les gouvernements européens, comme l'Irlande, le Danemark, l'Allemagne, la Suède ou le Royaume-Uni, ont multiplié ces derniers jours les annonces isolées sur les garanties bancaires.
"Le caractère inédit et l'ampleur de la tourmente financière ont conduit certains gouvernements à prendre des mesures dans l'urgence", a souligné la ministre des Finances française Christine Lagarde, dont le pays préside l'UE.
"Ce qui est important aujourd'hui, c'est de nous retrouver sur une approche, sur une volonté et sur une doctrine qui nous soient communes", a-t-elle ajouté, soulignant que "l'Europe est unie face à la crise financière et elle est déterminée à agir de façon coordonnée".
Ces déclarations ont aussi pour objectif d'essayer de rassurer les marchés, qui ont connu un lundi noir et restaient volatils mardi.
Pour essayer de rétablir la confiance, les ministres ont par ailleurs promis mardi qu'ils soutiendraient tous leurs grands groupes financiers en cas de problèmes, pour éviter une crise généralisée.
"Nous nous sommes mis d'accord pour soutenir les institutions financières systémiques", c'est-à-dire les grandes banques ou compagnies d'assurance dont les difficultés auraient un impact sur le système dans son ensemble, ont-ils dit dans leur déclaration.
En échange, ils se réservent le droit de changer les directions des groupes en difficulté ainsi aidés, et de supprimer les parachutes dorés des patrons contraints au départ.
Les Européens restent en revanche divisés sur l'opportunité d'un grand plan de secours paneuropéen pour les banques, comme aux Etats-Unis. L'Italie a tenté de relancer l'idée à Luxembourg mais n'a pas été suivie.





Source"AFP" 07/10/2008 0 18.05

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Message  Adminos Mer 8 Oct - 10:11

des crises financières par tout ,c'est vraiment effrayant,
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Message  amor souki Dim 12 Oct - 23:05

Crise: les Européens ont donné leur réponse, verdict lundi sur les marchés

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Les dirigeants européens ont réussi dimanche à formuler une réponse concertée, qu'ils veulent forte, à la crise financière mais sa crédibilité sera jugée dès lundi matin par les marchés qui sortent d'une semaine de cauchemar.
Réunis pour un sommet d'urgence à Paris, les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro se sont mis d'accord sur un "plan d'action" après plus de trois heures de négociations sans toutefois pouvoir annoncer un chiffre global.
Chaque pays doit annoncer lundi les détails des mesures au plan national.
La France, l'Allemagne, l'Italie et d'autres le feront "au même moment" lundi après-midi, a précisé le président français et président en exercice de l'Union européenne Nicolas Sarkozy.
"Le temps des décisions chiffrées, c'est demain", a déclaré le président français, en ajoutant que toutes les décisions seraient "efficientes avant la fin de la semaine".
Dans une déclaration commune, les quinze pays de la zone euro s'engagent à relancer les prêts entre banques en les garantissant de diverses manières, à renforcer les fonds propres des banques pour qu'elles continuent de prêter aux entreprises et aux ménages, et à recapitaliser les banques dont la faillite pourrait menacer le système financier.
Les mesures de garantie des prêts interbancaires seront en vigueur jusqu'au 31 décembre 2009.
Le plan d'action de la zone euro s'inspire en grande partie de celui annoncé en début de semaine par Londres.
Le Premier ministre Gordon Brown s'est d'ailleurs rendu à Paris dimanche pour présenter ce plan aux pays de la zone euro (dont la Grande-Bretagne ne fait pas partie).
Le plan britannique porte sur un total de 300 milliards de livres (environ 380 milliards d'euros).
Concernant l'Allemagne, les mesures qui devaient être annoncées lundi pourraient atteindre un total de 400 milliards d'euros, selon les déclarations du président de la commission budgétaire du Bundestag Otto Fricke (FDP) à une journal allemand à paraître lundi.
Dès dimanche, le gouvernement portugais a annoncé qu'il consacrerait 20 milliards d'euros à la garantie des prêts interbancaires.
Aucun chiffre n'a filtré pour la France. Les mesures seront examinées lors d'un conseil des ministres extraordinaire lundi en début d'après-midi. Une déclaration de M. Sarkozy est prévue à 13H00 GMT.
Le gouvernement italien se réunira également de manière exceptionnelle lundi.
Les présidents de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet, de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker et de la Commission européenne José Manuel Barroso ont également participé à la réunion.
"Nous avons adopté une boîte à outils à la disposition des Etats membres", a expliqué le président de l'Eurogroupe et Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker. "Nous n'avons pas le droit d'échouer et nous n'échouerons pas", a-t-il plaidé.
Rendant compte des négociations devant la presse, le président Sarkozy n'a pas caché que celles-ci avaient suscité des tensions au sein des Quinze: "Cette crise ne restera pas sans conséquences sur nos principes et sur notre organisation", a-t-il reconnu.
Ce plan d'action "traite de toutes les dimensions de la crise", a souligné le chef de l'Etat français.
Ainsi, les garanties d'Etat seront "payantes" pour les institutions bancaires, rémunérées selon les taux du marché, a ajouté M. Sarkozy. Le blocage de ce marché interbancaire est au coeur de la crise.
Par peur des faillites, les banques ne se prêtent plus entre elles. Celles qui ne trouvent pas les fonds nécessaires pour équilibrer leurs comptes peuvent très rapidement se retrouver en difficultés comme cela s'est produit pour plusieurs établissements européens.





Source"A.F.P"




var emailTitle = "Crise: les Européens ont donné leur réponse, verdict lundi sur les marchés - MSN Actualités";






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Message  amor souki Lun 13 Oct - 23:46

<tr>

Le séisme… financier!

Par Noureddine HLAOUI "Le Temps" du 13/10/2008.

Tout passe, désormais, au second plan. Tous les regards sont braqués sur les soubresauts et les rebondissements, plutôt vers le bas, de la crise financière qui secoue le monde entier tel un séisme dévastateur.


A un moment donné, on a cru, ou a-t-on essayé de faire croire, que les choses allaient reprendre leur cour normal en cas d’approbation du plan de sauvetage dit "Paulson" préconisant l’injection de pas moins de 700 milliards de dollars pour permettre aux banques américaines de continuer à fonctionner et redonner, ainsi, de la crédibilité à tout le système financier US. Or, le plan a été voté, mais la crise a, non seulement, persisté mais elle est encore plus aiguë que jamais.

Les menaces pesant sur les institutions financières et les places boursières sont allées crescendo, notamment du côté du vieux continent et du Japon où les plongeons successifs ont eu un effet de dominos sur le reste des capitales asiatiques. Et les grands argentiers du monde ne savent plus où donner de la tête tellement l’impasse semble totale. Ce qui a fait dire à plusieurs experts que la crise semble s’installer dans un tunnel sans issue !

Les ministres des Finances et les banquiers centraux des pays du G7 ont eu beau se réunir, vendredi, et s’engager à prendre les mesures nécessaires pour restaurer les liquidités sur les marchés, ils ont toutefois paru impuissants quant à leur capacité à proposer la moindre action collective concrète pour sortir de la crise après une semaine de chaos.

Les analystes estiment, d’ailleurs, qu’ils se sont contentés de simples déclarations de bonnes intentions dans le sens où le communiqué du G7 a comporté cinq recommandations non contraignantes, à savoir : éviter les faillites, débloquer le crédit, permettre aux banques de lever des capitaux, protéger les dépôts bancaires et relancer le marché des crédits immobiliers.

"Je pense qu’ils auraient dû s’engager de manière beaucoup plus forte dans la lutte contre le gel du marché du crédit et contre l’absence totale de confiance que les marchés, d’action notamment, placent dans les dirigeants du G7", a estimé Enrique Alvarez, d’Ideaglobal, une institution financière de New York.

Après cette réunion, qui n’a pas eu l’effet escompté, l’attention était tournée, hier, vers Paris où devait se tenir la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement des 15 pays de l’Eurogroupe en vue de définir un plan d’action conjoint avec la Banque centrale européenne (BCE).

Il faut dire qu’après une dizaine de jours de confusion et de chaos, les places financières espèrent qu’une véritable thérapie de choc vienne tirer les marchés financiers de la morosité dans laquelle ils se morfondent. En effet, les Bourses ont été victimes de ventes paniques, le Dow Jones et le S&P ont chuté de 18%, l’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 s’est effondré de 22% pour revenir à son plus bas niveau de clôture depuis le 2 juillet 2003 et le CAC 40 enregistre un repli de 22,2% en cinq séances, du jamais vu depuis sa création.

Les dirigeants des 15 sauront-ils prendre des mesures aussi audacieuses que courageuses ? Peu avant le sommet, qui a débuté hier soir à l’Elysée, l’orientation semblait privilégier l’approche britannique consistant à allier entre les nationalisations partielles et la garantie des prêts entre banques, sachant que cette démarche consiste en la mise en œuvre d’un plan prévoyant une action ferme de la Banque d’Angleterre pour injecter des liquidités et une dotation de 50 milliards de livres (62,5 milliards d’euros) d’argent public pour entrer dans le capital des banques les plus faibles.

Le même plan stipule, également et surtout, l’octroi d’une enveloppe de 250 milliards de livres (315 milliards d’euros) pour garantir les échanges entre banques. Cette dernière mesure est dictée par la hantise des faillites, laquelle hantise dissuade les banques à se prêter entre elles et, par voie de conséquence, à faire crédit aux entreprises et aux ménages. Le résultat, évident, est un effondrement, à plus ou moins court terme, du système économique et financier dans sa globalité.

C’est dire que les dirigeants européens étaient appelés, hier, à donner du contenu à la "déclaration de principes du G7". S’agissant d’une heure de grande vérité et d’enjeux on ne peut plus élevés, l’intérêt de la zone euro et de toute l’Europe semble l’avoir emporté sur les dissensions, auparavant, apparues, notamment entre le Président français et la Chancelière allemande. Et à moins d’un imprévu de dernière minute, ce sera, paradoxalement, l’approche britannique qui l’emporterait.

Et avant de se répercuter sur les marchés européens et asiatique, la crise financière, au départ américaine, a métamorphosé les donnes d’ordre, purement, bancaire et financier, mais elle a eu des retombées, de prime abord, irréversibles sur l’échiquier politique.

En effet, au moment où le camp républicain refaisait surface et prenait même un certain avantage dans les sondages, la crise financière est venue tout remettre en cause dans la mesure où elle a largement et profondément profité aux démocrates.



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Message  RuSpInA Mar 14 Oct - 16:53

Crise financière: Chacun pour soi, l'Europe se divise Auha2q



La Tunisie est à l’abri, preuves à l’appui !

Lors d’une rencontre de presse tenue vendredi 10 octobre 2008 au siège de l’ATCE, Taoufik Baccar a, chiffres à l’appui, rassuré les Tunisiens quant à l’impact de la crise financière internationale sur le secteur financier et l’économie nationale. Au regard du Gouverneur, les raisons de déclenchement de la crise aux Etats-Unis et sa propagation à d’autres pays du monde n’existent pas en Tunisie.
Plus encore, la Tunisie ne court pas de risque d’un manque de liquidité sur le marché monétaire. Des risques énormes dont la Tunisie a réussi à en limiter l’impact, voire à être à l’abri, grâce à une politique rationnelle caractérisée par une grande prudence d’une part, une progressivité dans l’ouverture et surtout la prise des mesures et de décisions adéquates en temps opportun.
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Message  amor souki Jeu 16 Oct - 0:10



Dialogue : Crise financière internationale La Tunisie est-elle à l’abri de la tempête ?

Un peu partout dans le monde, les marchés financiers sont, depuis quelques semaines, le théâtre de soubresauts dangereux. Suite à la surprenante débâcle de Lehman Brothers, Fannie Mae, Freddie et bien d’autres banques américaines, les places financières internationales perdent confiance, entraînant une grande instabilité des cours. L’onde de choc a déjà plombé les bourses d’Asie, d’Europe et même de certains pays du Golfe.



Cette nouvelle tempête financière générée des prises de risque excessives et des comportements spéculatifs dans un contexte du néo-libéralisme à tous crins risque-t-elle d’atteindre nos rivages ? Sommes-nous, le cas échéant, bien outillées pour y faire face ?

Votre avis nous intéresse "Jawhra F.M"

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Message  Mestiri YSL Dim 19 Oct - 12:32

Bush, Sarkozy et Barroso s'entendent sur une série de sommets face à la crise
NOUVELOBS.COM | 19.10.2008 | 11:04

Le premier de ces sommets, qui devrait avoir lieu en novembre aux Etats-Unis, doit énoncer les principes des réformes du système financier mondial. Mais si le président français a de nouveau proposé de construire "le capitalisme de l'avenir", George W. Bush a répété qu'il était "essentiel que nous préservions les fondements du capitalisme démocratique".


Nicolas Sarkozy, George W. Bush et José Manuel Barroso (AFP)
A Camp David, dans la retraite du président américain dans le Maryland (est), où ils se sont retrouvé samedi 18 octobre, le président américain George W. Bush, son homologue français Nicolas Sarkozy et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso se sont entendus pour proposer, face à la crise financière, une série de sommets, le premier d'entre eux devant avoir lieu en novembre aux Etats-Unis.
Ils sont convenus de consulter les autres dirigeants internationaux la semaine prochaine "avec l'idée de commencer une série de sommets pour répondre aux difficultés auxquelles est confrontée l'économie mondiale", selon un communiqué commun.

Un premier sommet en novembre

Le premier de ces sommets, au niveau des chefs de gouvernement, devrait énoncer les principes des réformes jugées nécessaires du système financier mondial pour éviter que la crise actuelle ne se reproduise. Les suivants serviraient à appliquer les mesures décidées.
Le premier sommet aurait lieu aux Etats-Unis "peu après les élections américaines" du 4 novembre, dit le communiqué.
Selon un porte-parole de la Maison Blanche, Tony Fratto, "on peut raisonnablement s'attendre" à ce que le sommet se tienne en novembre, comme le demandait Nicolas Sarkozy, venu avec José Manuel Barroso pousser le président américain au nom des Européens à accepter une vaste réforme du système financier mondial.

Une conférence aux Etats-Unis

Avant la réunion, Nicolas Sarkozy, qui exerce la présidence tournante de l'Union européenne, a à nouveau affirmé l'urgence l'urgence d'une conférence internationale.
"Pourquoi il faut aller vite ? Il faut aller vite parce qu'il faut rapidement stabiliser les marchés et trouver des réponses et il ne faut surtout pas que, le jour où le calme sera revenu, les mêmes refassent, dans les mêmes conditions, ce qu'ils ont fait avant", a lancé Nicolas Sarkozy, dénonçant les fonds d'arbitrage et les paradis fiscaux.
Il a aussi de nouveau préconisé que le sommet se tienne à New York, là où, explique-t-il, la crise a commencé.
George W. Bush a accepté d'accueillir la conférence sur le sol des Etats-Unis.

Ce n'est pas encore le nouveau Bretton Woods

Mais les déclarations issues de la réunion à Camp David ne semblent toutefois pas répondre à la question sur l'ampleur d'une réforme. Les Européens veulent une réforme réelle et complète, une sorte de nouveau Bretton Woods, du nom des accords qui gouvernent depuis 1944 la finance internationale. Ils proposent une forme de supervision mondiale des marchés, qui pourrait échoir au Fonds monétaire international.
Si le président français a proposé une nouvelle fois de construire "le capitalisme de l'avenir", George W. Bush a répété qu'il était "essentiel que nous préservions les fondements du capitalisme démocratique".
Nicolas Sarkozy a reconnu que George W. Bush avait "raison de dire que la remise en cause de l'économie de marché serait une catastrophe".
"Mais on ne peut pas non plus continuer avec les mêmes causes qui produiront les mêmes effets. L'économie de marché a besoin de règles", a-t-il lancé.
Le porte-parole à la Maison Blanche, Tony Fratto, a expliqué que si George W. Bush, Nicolas Sarkozy et José Manuel Barroso proposaient une série de sommets, c'est parce que le nombre des problèmes, leur étendue et le nombre de pays concernés font qu'il est "trop ambitieux" de penser que cela puisse être réglé en un seul sommet.
Mestiri YSL
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