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Jomaa contre Larayedh : Laïc nourri aux lumières du savoir contre illuminé nourri de revanche et d’amertume.

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 Jomaa contre Larayedh : Laïc nourri aux lumières du savoir contre illuminé nourri de revanche et d’amertume.  Empty Jomaa contre Larayedh : Laïc nourri aux lumières du savoir contre illuminé nourri de revanche et d’amertume.

Message  Adminos Mar 17 Déc - 19:01

 Jomaa contre Larayedh : Laïc nourri aux lumières du savoir contre illuminé nourri de revanche et d’amertume.  17-12-2013-17-45-15l Dans quelques jours et pour quelques mois, Ennahdha sortira du pouvoir. Après deux chefs de gouvernement subitement sortis du glauque et de la nuit des prisons vers les lumières des plateaux TV et plongés dans l’eau bénite du pouvoir, c’est un laïc, issu des grandes écoles et qui a fait ses preuves dans l’industrie, un éclairé aux lumières de la science et, plus est, natif du Sahel, qui se met en état de sauver le pays.
Le jeune quinquagénaire désigné pour conduire la Tunisie vers la sortie de crise et la fin d’une période de transition qui dure depuis bientôt trois ans, est un pur produit de la vraie Tunisie, celle que connaît tout le monde. Mehdi Jomaa est, en effet, né au faîte de l’ère Bourguiba (1962).
Il termine ses études d’ingénieur dans les grandes écoles mises en place par celui qui a toujours cru aux lumières de la connaissance au détriment de l’ombre de l’opium des peuples et aux premières années de Ben Ali. Ce natif de la ville de Bkalta, ville côtière du Sahel tunisien, berceau du pouvoir, depuis l’Indépendance, est marié à une Mahdaouie (Héla Senoussi, native de Mahdia) de pure souche. L’homme est en quelque sorte l’incarnation du phénomène du retour de l’enfant prodige, celui qui retourne chez les siens pour partager les connaissances et le savoir acquis. L’incarnation aussi du retour de la jeunesse, ouverte sur l’avenir, au sommet de la pyramide du pouvoir, malgré les vaines tentatives de remettre le pays entre les mains des quasi centenaires et des croulants nourris à l’amertume de la politique politicienne.
Depuis lundi, Mehdi Jomaa court les politiciens tunisiens de bureau en téléphone. Il explique, tranquillise, convainc et mobilise. L’homme vaque quotidiennement et de manière matinale, à ses fonctions de ministre de l’Industrie, avant de s’en aller rencontrer ceux qui seront, dans quelques jours, ses collaborateurs. Il prépare, aussi, patiemment, le nouveau gouvernement, son vrai test de passage et celui qui sera son vrai «Passe» pour la confiance auprès de tous les Tunisiens.
Ce nouveau gouvernement, comme il en aurait déjà l’idée, à en croire ceux qui ont pu approcher ce projet de chef de gouvernement qui évite jusqu’ici les médias, devrait être restreint, tant par ses ministres que par l’absence de ses Conseillers. Pour ce faire, le prochain chef de gouvernement voudrait y arriver par la technique de la fusion-concentration et avec des ministres, pas politisés et plus bosseurs. Cela changera certainement les Tunisiens des 250 ministres, secrétaires d’Etat, ministres sans portefeuille et Conseillers de tout acabit.
On se demanderait ainsi s’il serait capable de ne pas faire appel à son camarade de classe et introducteur dans le milieu politique, Ridha Saïdi (Voir notre article qui est réellement Mehdi Jomaa) ? Il est déjà «accusé» d’être un rescapé du gouvernement Larayedh. A un certain moment, croyons-nous savoir de bonne source, il aurait pensé à son actuel secrétaire d’Etat à l’énergie pour le prochain poste de ministre de l’Industrie. Il se serait retenu, à juste titre, conscient qu’il est du danger d’une seconde reprise. Le retour de Ridha Saïdi aura certainement le même effet.
Sinon, toute la Tunisie attend de Mehdi Jomaa le départ de têtes telles que celles des deux Ben Salem, celui de l’agriculture et celui de l’enseignement supérieur. Le départ aussi de têtes aussi mal-faites que celles d’Abdelwaheb Maâtar, Selim Ben Hamidane et Sihem Badi, qui ont fait beaucoup de mal aux deux gouvernements nahdhaouis. Les Tunisiens attendent aussi un ministre de la justice qui rende justice et lève sa main de la justice et un ministre qui n’ait pas de scrupule politicien à prendre à cœur le dossier des hommes d’affaires interdits de voyage comme on prendrait le taureau par les cornes. Les Tunisiens voudraient, enfin, un ministre de l’Intérieur de la trempe de l’actuel pensionnaire de l’avenue Bourguiba, mais un Lotfi Ben Jeddou moins soumis aux ordres malgré sa transparence, plus près de ses troupes, plus percutant en matière de lutte contre les trafics et le terrorisme. Deux ministres qui coordonnent et ne permettent plus que ceux qu’arrêtent l’un, soient vite relâchés par l’autre. Les Tunisiens attendent aussi de ne plus voir les Khademi et compagnie qui ne cherchent qu'à implanter une mosquée à tous les coins de rue d'où ils désaffecteraient un centre culturel ou une maison de la culture pour en faire un micro de propagande religieuse. Rien que ces trois ministères et les mesures qu’ils pourraient prendre de concert, seraient capables de baisser les prix par la régression drastique des trafics, de booster la création de l’emploi par la relance de l’investissement, de ramener la paix dans les rues et les entreprises, de ramener les touristes et de ramener enfin les agences de notation vers de meilleurs sentiments à l’égard de la capacité de reprise de l’économie tunisienne. En un mot, sauver la Tunisie des dommages collatéraux de 3 années et des catastrophes et déboires de seulement deux années Nahdhaouies, néfastes sur tous les plans !
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